MARATHON DE STARS FOR ATARS

Once upon a time, un club de course of Marseille named EP13 decided to cross its own Rubicon : to run an irish marathon. They survolèrent deux mers et quelques rivières to join the happy land of Connemara. They were almost 30 guys, including people from Alsace and Paris. In leurs bagages, they brought (bring est irrégulier) a nice green running tenue (attention, nothing to see avec the costume des 7 gnomes de White-Snow).

 

La suite, en Français dans le texte. Cela se passe d’abord dans la grande salle du conseil de l’hôtel, devant la cheminée majestueuse mais encore éteinte en cette fin de matinée et dans un silence respectueux. « Avec l’entraînement sérieux que vous venez de suivre, tout va bien se passer », avait assuré le Coach. « Avec du mental et de l’abnégation, tout va bien se passer » avait confirmé Elsa. « Avec un briquet et un couteau, tout va bien se passer », avait renchéri le présid’Ogre, qui réalisait là sa première sortie officielle internationale. Le briquet, pour y voir clair une fois la nuit tombée et allumer un feu de détresse à base de tourbe. Le couteau pour égorger un mouton, le vider et, après avoir avalé son foie palpitant, se faire un abri de sa peau (il avait sans doute visionné The Revenant avant de s’envoler pour le pays du trèfle à trois feuilles). En même temps on a tous quelque chose en nous de Leonardo di Caprio (ou de Kate Winslet).

A l’épreuve des faits, il s’avère qu’il fallait surtout : de quoi se sustenter (mouton ou barres énergétiques, selon l’appétit et la taille de la poche-kangourou) et un sèche-linge télescopique pour faire sécher chaussettes et coupe-vent entre deux ondées.

 

Ce trio était visionnaire.

 

Car c’est de la sorte que tout s’est (bien) passé. Les 3 ultramarathoniens, les 8 marathoniens tout court et les 13 demi-portions sont arrivés à bon port, sans tambour ni trompette car ça n’est pas le style local. Il y a eu des perfs, des contre-perfs, pas de records mais un podium pour Michel, une remontada pour Carine, une initiation pour Néfé et un doublé pour les Martocq brothers. Finalement, ceux qui ont le plus galéré sont les chauffeurs, qui ont sillonné le Connemara au gré de départs disséminés et de routes barrées : une olà pour Manue et Philippe, qui ont bien tenu leur gauche ! Paradoxalement (ou pas), on n’aura pas mangé beaucoup de mouton mais descendu pas mal de Guiness. Hocine a même réussi à prendre un kilo et 200 grammes (2,6455 livres) grâce à la savoureuse cuisine du cook team de Leenane - qui le changeait complètement de celle de Karine qui vous savez… La question maintenant est de savoir si on choisit Patrick comme saint-Patron de notre pub club !


Écrire commentaire

Commentaires: 5
  • #1

    By the way (mercredi, 16 mai 2018 09:07)

    C'était un choiuette running !

  • #2

    Michel (mercredi, 16 mai 2018 09:08)

    Bravo le retour de ce super trip; seule déception : ne pas avoir trouvé de gigot ! hâte de voir les photos

  • #3

    A tourist (mercredi, 16 mai 2018 09:09)

    Prix James Joyce pour cette littérature !
    On s'y croirait...

  • #4

    AL (mercredi, 16 mai 2018 09:10)

    Merci pour ce beau récit !

  • #5

    Les routes connemariennes (mercredi, 16 mai 2018 09:11)

    Nous avons bien discuté avec un cycliste frenchy nommé Rémy. Quel coup de pédale il a ce guy !